Parcours politique de Maître Bénéwendé Sankara
Né le 23 février 1959 à Toéssin dans la province du Passoré, le président de l’UNIR/PS est avocat de profession. Dans son parcours politique de la CPS à l’UNIR/PS, l’enfant de Toéssin n’a qu’un seul objectif, mettre en valeur l’idéal sankariste par les urnes. Aux législatives de 2002, il est élu député à l’Assemblée nationale. En 2006, le Front démocratique sankariste (FDS) de Fidèle Kientega rejoint le leader de l’UNIR/MS qui commence à se faire une place au soleil sur la scène politique.
En 2007, Il est réélu à l’Assemblée nationale après avoir démissionné en 2005 au profit de son suppléant en vue de se présenter à la présidentielle de 2005. Il arrive alors en deuxième position lors de cette présidentielle de 2005 après Blaise Compaoré avec moins de 5% des voix. En 2009, la CPS de laquelle a été exclu Me Sankara et une partie du Front des forces sociales (FFS) conduit par Nestor Bassière, se joignent à l’UNIR/MS pour former l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Le parti devient alors la première force politique de l’opposition et le président, chef de file de l’opposition. A la présidentielle de novembre 2010, Me Bénéwendé Stanislas Sankara arrive 3e après Blaise Compaoré et Arba Diallo. Si certains acteurs de la scène politique ont vu en son acte le soir du 10 novembre 2010, lorsqu’il avait refusé de voter, l’élément déclencheur de sa mort politique, Me Sankara se dit incompris.
« C’est aussi le niveau de compréhension des Burkinabè et il faut composer avec. Je n’ai pas refusé de voter parce que j’avais en face de moi, un système d’illégalité », indique Me Sankara. Cet acte consistait, selon le président du parti, à attirer l’attention des autorités politiques et administratives sur la non fiabilité de l’ancien fichier électoral. « Si les gens n’avait pas compris mon intention, qu’ils comprennent que cet acte d’abstention a donné naissance à la biométrie et plus de fermeté à notre démocratie », soutient l’enfant prodigue de Toéssin. Du coup, le président de l’UNIR/PS réclame la paternité de la biométrie au Burkina Faso. Même si cette biométrie n’est pas une panacée à la fraude, Me Sankara estime que ce fichier, « fruit de son abstention au soir du 10 novembre 2010 », est déjà un grand pas dans la consolidation de la démocratie.
L.O.O
Sidwaya
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres