ELECTIONS COUPLEES 2012
Le guide des messages politiques de l'UNIR/PS
AVANT-PROPOS
Si une bonne mise en relation de la ressource humaine, des matériels, financiers et communicationnels (la stratégie) s’impose pour la réussite des élections, la ligne politique reste avant tout le ferment de cette stratégie. Elle est et reste notre identité qui marque notre différence avec les autres. Elle place, de toute évidence, notre parti au premier plan des acteurs de l’alternance dans notre pays. Du reste, elle est porteuse d’espoir des lendemains meilleurs au peuple burkinabè. Par voie de conséquence, au cours des 15 jours de campagne électorale, nous évertuerons-nous à proposer au vaillant peuple du Burkina Faso des solutions sankaristes claires, pertinentes et réalistes aux problèmes socio économiques et politiques qui gangrènent la société burkinabè. Somme toute, les messages qui seront véhiculés par écrits, discours et/ou allocutions, interviews et les slogans devront avoir un contenu en adéquation avec notre ligne politique. Aussi, le présent guide de campagne a-t-il pour ambition, et conformément au Programme alternatif sankariste (PAS), d’élaborer une esquisse de solutions concrètes aux problèmes de l’heure et aux questions d’actualité dont sont confrontés la démocratie et le peuple du Burkina Faso. Il se veut un tableau de bord des animateurs de la campagne en leur proposant un ensemble de thème à développer et à adapter selon la localité et les circonstances. Il n’aborde pas l’ensemble des thèmes sur la vie de la nation comme l’aurait fait un programme de gouvernement. Il se contente d’aborder les questions urgentes dont souffre le Burkina Faso et qui pourront trouver des solutions appropriées au cours de la prochaine législature. L’annexe répertorie les thèmes clés des messages de la campagne. Ce guide a pour objectifs généraux : Eviter la cacophonie dans les différents messages de campagne en y apportant une cohérence dans leurs contenus malgré les spécificités régionales et les subjectivités individuelles. Amener les électeurs à adhérer massivement à notre projet de société sur l’ensemble des circonscriptions électorales. A la fin de la campagne, les résultats attendus sont sans équivoques : les burkinabè adhèrent massivement aux solutions sankaristes aux questions nationales prioritaires celles internationales de l’heure. L’obtention d’un nombre suffisants de députés permettant la création du groupe parlementaire UNIR/PS. Devons-nous répéter que tout utilisateur du présent guide peut s’en écarter ou ajouter des thèmes qu’il juge important pour tel ou tel pan de la vie de la nation ou en adéquation avec sa localité. Le souci partagé est de tenir compte des objectifs généraux ci-dessus mentionnés. Toutefois, le présent guide ne prend pas en son compte le contrôle de l’action gouvernementale et le vote du budget qui reste les missions régaliennes du député dont ne saurait s’en départir aucun représentant de l’UNIR/PS à l’hémicycle.
INTRODUCTION
Inexorablement la démocratie poursuit son chemin de petit bonhomme au Burkina Faso.
Décembre 2012 verra le renouvellement des conseils municipaux et la mise en place de la cinquième législature à l’issue des élections couplées du 2 du même mois. Ce jour-là sera la croisée des chemins de la démocratie de notre nation. Au demeurant, la démocratie bananière aura-telle de beaux jours devant elle ou se plantera le décor de l’alternance véritable et alternative en 2015 ? Voici alors la question à laquelle l’issue de ces élections couplées devra apporter réponses. Il faut le dire sans ambages, au jour d’aujourd’hui, le Burkina Faso va très mal. Il est malade de sa démocratie, de sa gouvernance, de la spoliation de ses richesses la plus outrancière de son l’histoire, de sa société en déliquescence. La misère la plus obscure de toute son histoire demeure le quotidien de son vaillant peuple vit. Et pourtant, rien n’augure un avenir meilleur, sinon le chaos. En effet, depuis le 15 octobre 1987 (date de l’assassinat crapuleux du Capitaine Thomas Sankara et l’arrêt brutal de la Révolution du 4 août 1984) à nos jours, le Président Compaoré et ses régimes successifs ont fait montre d’une incapacité criarde à conduire le peuple burkinabè vers un avenir radieux. Au plan politique, la législation en vigueur n’a fait qu’initier de nombreuses reformes antidémocratiques qui ont renforcé l’oligarchie instaurée depuis la soi-disant Rectification, créer une dynastie gouvernante et à pérenniser un système politique décrié par l’ensemble du peuple. Au plan économique, afin de satisfaire la cupidité de la classe dirigeante et du capital international, les différentes législatures ont légiféré sur des lois spoliant non seulement les richesses nationales au seul profit de ces derniers (la classe dirigeante et du capital international), mais aussi exposant le peuple laborieux à une paupérisation croissante : depuis 1997, notre pays occupe, les derniers rangs des pays les plus pauvre de notre planète. Au plan social, c’est la banqueroute totale. L’école burkinabè a été l’objet de lois impopulaires la mettant en déconfiture ; toute chose conduisant inexorablement à péril certain de l’éducation nationale. Aujourd’hui encore, les soins primaires restent un gageur pour le citoyen lambda. Trop chers pour lui tourne, il se tourne vers une pharmacopée mal organisée, au pire, vers les médicaments de la rue. En cette ère du numérique, le burkinabè moyen ne vit avec moins d’un (1) dollar par jour (cf. aux différents rapports de la banque mondiale). Son revenu en 1996 est même inférieur à celui qu’il avait en 1980. Au plan culturel, tout en renforçant un système rétrograde, des lois portant sur la chefferie traditionnelle aliènent les chefs traditionnels au pouvoir en place à des fins partisanes et méprisent l’organisation politique séculaire des sociétés dites acéphales en exhumant des chefs de canton coloniaux. Au plan judiciaire, rien n’est fait pour l’indépendance de la justice. Si une loi existe, elle renforce l’impunité (cf. récente loi portant sur l’amnistie des chefs d’Etat). Du reste, les détournements, la corruption, le blanchiment d’argent, la délinquance en col blanc et le racket bénéficient d’absence de lois vigoureuses de lutte contre ces fléaux, d’où vivent-ils leur printemps d’une jungle luxuriante. Au plan sécuritaire, la débâcle est totale. Les vols à main armée et les braquages sur les routes fleurissent à tout vent sur toute l’étendu du territoire. Aucun citoyen n’est à l’abri de l’insécurité croissante. A l’instar des autres secteurs de la vie sociale de la nation aucune loi vigoureuse pour enrailler ce fléau n’a vu jour. En tout état de cause, l’UNIR/PS s’étant donné pour mission historique de libérer le peuple du Burkina Faso de cette tyrannie que cachent mal ces pseudo-démocrates, bien que ces derniers aient troqué leurs vareuses trempées de sang des héros de la nation par des costumes ostensifs de valet du capital international. En s’engageant avec conviction à ces compétions électorales, l’UNIR/PS se doit de se doter des moyens objectifs d’abréger la souffrance de notre peuple. Aussi, à l’issue de ces élections couplées, elle ambitionne obtenir un grand nombre de députés afin de se procurer capacité réelle de légiférer pour le bonheur du peuple burkinabè. La ligne de défense des futurs parlementaires sera la ligne politique sankariste qui reste avant tout le ferment de notre parti. Par voie de conséquence, nos parlementaires n’épargneront aucun effort d’une part, pour proposer des lois visant à jeter les bases réelles de l’ancrage de la démocratie dans notre pays, pour déterminer des solutions claires, pertinentes et réalistes aux problèmes socio économiques qui gangrènent la société burkinabè, et d’autre part, des lois visant à combattre de toute leur énergie les lois et projets de lois au service de la minorité et du capital international. Somme toute, conformément au Programme alternatif sankariste (PAS), des reformes politique, économique et sociales de profondeur devront être entreprises, l’éducation et la santé pour tous devra être une réalité. Le citoyen lambda devra avoir le droit de rêver de lendemains meilleurs.
I- DES REFORMES POLITIQUES
Durant toutes les deux décennies de l’aventure démocratique du Burkina Faso, de nombreuses et violentes crises sociales et politiques ont secoué l’IVème République et menacé la paix sociale de notre pays. Pour survivre à ces crises, Blaise Compaoré et son parti, le CDP, avec le soutien des partis vassalisés de la mouvance ont entrepris des reformes politiques qui ont porté à coup sûr le germe de crises sociales futures plus profondes et plus violentes que les précédentes. Par l’entremise de l’illégitime CCRP, le régime de la IVème République et la quatrième législature ont mis en place une armada juridique impopulaire et antidémocratique dont le but inavoué est de pérenniser le système Compaoré qui, du reste, connaît ses limites démocratiques et patriotiques. Entre autres lois « démocraticides » soi-disant réformatrices on note : La loi portant l’amnistie des anciens chefs d’Etat. Ce qui consacre le summum de l’impunité ; La constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle qui caporalise la chefferie traditionnelle. Toute chose qui d’une part, place la chefferie à la merci des actuels gouvernants pour leur propre conservation, et d’autre part, nie l’organisation politique acéphale des peuples de l’ouest du pays. La création du sénat qui se place au dessus de l’assemblée nationale. La loi portant sur la retraite des députés, une loi qui rend la mission régalienne du député, un titre profession du type par exemple de docteur ; instituteur. Par ailleurs, elle accroît également la charge social de l’Etat à une période où le souci est de maîtriser ces dites charges. Au regard de ses dérives antidémocratiques, afin de procéder à une véritable réforme politique les deux axes de l’action parlementaire de l’UNIR/PS serons : l’abrogation de ces lois qui verrouillent l’ancrage de la démocratie ; l’abrogation de la loi portant sur la retraite des députés ; l’extraction de la constitution de l’article portant sur la chefferie traditionnelle les propositions de lois portant : sur la lutte contre les crimes de sang en politique et la prescription de tels crimes ; sur la dépolitisation de la chefferie traditionnelle tout en la valorisant en tant que dépositaire des traditions ; autorisant la sacralisation de l’article 37 de la constitution afin de favoriser l’alternance démocratique, épine dorsale de la démocratie.
II- DES REFORMES ECONOMIQUES
La croissance économique proclamée à cri et à corps par les autorités actuelles cache mal l’agonie de l’économie du Burkina Faso. Les preuves de cette agonie vont lésions : incapacité du marché d’emploi à absorber la jeunesse diplômée, la non jouissance de ladite croissance par la majorité du peuple. Sans conteste, le fléau majeur actuel de l’économie de notre pays est sa libéralisation sauvage. Une telle politique économique qui vient de connaître ses limites au plan international a eu pour conséquences désastreuses : la spoliation des richesses du pays par des firmes internationales et l’exclusion à la production nationale et à la consommation d’une majorité non négligeable des forces vives du pays. Par ailleurs, les crimes économiques sont lésions et ont porté un coup de grâce au décollage économique du pays. En conséquence, afin d’assainir notre économie et favoriser un décollage économique, durant leur mandat, les parlementaires de l’UNIIR/PS se fonderont sur les axes suivants pour leurs actions : L’audit des grandes entreprises d’Etat telles que la SONABY et la SONABEL et celui des ministères ayant abrité des programmes de développement PPTE (le MENA, le MESS, les Ministères de la santé et de l’agriculture été de l’hydraulique etc.) ; La relecture des textes de passation des marchés de l’Etat ; La révision des codes d’investissement au Burkina Faso, particulièrement le code minier ; La limitation de la libéralisation avec un contrôle effectif de l’Etat des secteurs économiques stratégiques tels que l’énergie, la télécommunication et l’eau ; La lutte contre la délinquance en col blanc ; La lutte contre le blanchiment d’argent.
III- DE LA REFORME ADMINISTRATIVE
L’administration publique doit rester et reste au service du peuple et non au service d’un groupe assoiffé du pouvoir. Cependant l’Administration burkinabè est d’abord au service du président du Faso, de son parti le CDP et leurs alliés. Pour en faire carrière le fonctionnaire doit être affilié ou allié au Président et/ou à son parti. Toute chose qui sécrète la médiocrité, le servilisme de l’agent public. Ainsi se retrouve-t-on avec une administration sous la gestion de cadres médiocres et corrompus incapables de créativités salutaires. En voie de conséquence, celle-ci navigue à vue sans une gestion cohérente. C’est pourquoi, les représentants de l’UNIR/PS à l’hémicycle devrons faire leur priorité : La dépolitisation de l’administration de l’administration burkinabè ; La valorisation du mérite ; La relecture de l’article 13 portant reforme de la fonction publique afin d’accroître son efficacité.
IV- DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
La pire gangrène de l’économie et de la société burkinabè est la corruption. En effet, Selon le REN-LAC, Réseau national Anti-corruption in « inventaire actualisé de cas manifestes de corruption dénoncés et restés impunis au Burkina Faso (Période 2006- 2009) » publié en décembre 2011, « Transparency International a publié, le 26 octobre 2010, son Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2010, évaluant 178 pays en fonction de la perception du niveau de corruption affectant leur administration publique et leur classe politique. Le Burkina Faso se classe au 98ème rang avec une note de 3,1. Cela signifie que, si on fait abstraction d’une certaine fermeté de ton dans les discours, les autorités n’ont pas une réelle volonté de combattre le phénomène ». L’impunité totale ou partielle dont jouissent les auteurs des diverses malversations en est la principale cause. Alors, L’UNIR/PS recommande-t-il à ces futurs représentants de l’assemblée nationale six (6) axes de leurs actions parlementaire : Renforcer le dispositif législatif et réglementaire existant. Il s’agit d’adopter une loi spécifique de lutte contre la corruption ou de modifier les textes existants en vue de relever le niveau des peines et déterminer de nouvelles infractions. 2. Renforcer le dispositif institutionnel 3. Renforcer l’indépendance et la capacité de la justice par son affranchissement total vis-à-vis du pouvoir exécutif. 4. Préserver et renforcer l’État de droit. A cet effet des initiatives doivent être prises en vue : d’intégrer les valeurs éthiques dans la Constitution ;
de rendre effective la séparation des pouvoirs et leur autonomie ;
de mettre en place les mécanismes d’une compétition politique honnête, libre et transparente.
V- DE LA REFORME JUSTICAIRE
Au niveau du conseil constitutionnel Nos députés veilleront à proposer de lois portant : L’exclusion des anciens chef de l’Etat comme membre de droit du conseil constitutionnel (un ancien chef de l’Etat peut avoir violé la constitution au cour de son mandat ou encore posé tout autre acte qui lui rend indigne de cette institution, aussi le nombre de conseillers vont varier en fonction du nombre d’anciens chef d’Etat dont le pays dispose .) La durée précise au mandat du président du conseil constitutionnel qui doit être non renouvelable et au cours duquel il est inamovible. Ouverture de la saisine du Conseil constitutionnel à tous les citoyens et non seulement au président du Faso, au premier ministre, au président du l’Assemblée nationale, au président du CENA et à 1/10 des députés. Au niveau des autres juridictions Les propositions de lois porteront sur : La spécialisation des magistrats et l’accroissement de leur effectif. La dotation des magistrats en matériels de travail (ordinateurs, imprimantes, téléphone etc.) L’accès de tous les citoyens à la justice par la création d’un service d’assistance judiciaire et en veillant à l’accélération de la décentralisation des tribunaux etc.
VI- DE L’EDUCATION POUR TOUS
En juin 2007 la quatrième république a consacré, par une loi portant reforme de l’éducation nationale, la gratuité de l’école et l’obligation de scolarisation des enfants de 6 à 16 ans. L’Etat alors a appliqué ce principe de la gratuité et de l’obligation scolaire dans 45 communes du Pays. La généralisation qui était prévue pour 2011 a été repoussée. Cinq après le bilan est triste. L’Ecole burkinabè est dans l’impasse. Certes, beaucoup d’enfants sont allés à l’école (le taux brut de scolarisation au Burkina est aujourd’hui de 78%) et beaucoup de classes ont été ouvertes. Mais d’énormes difficultés sont apparues : les infrastructures et le personnel manquent, le niveau des élèves est en baisse croissante d’où un taux d’échec scolaire élevé au début et à la fin du post-primaire. Une autre difficulté collatérale de l’expérience pilote de la gratuité de l’école est la diminution des frais de scolarité. Ce qui a privé les établissements de près de 50% de leurs ressources dans un contexte de vie chère. Toutefois, ces établissements doivent pallier l’insuffisance des enseignants par le recrutement des vacataires. Ce qui est un sérieux problème. Les mesures d’accompagnement promis n’ont pas toujours suivi. Le soutien de l’Etat quand il existe arrive tard. Par voie de conséquence, les Parents d’élèves se sont vus obligés de cotiser pour soutenir l’établissement qui subit aussi la pression des vacataires. Dès les premières années de l’application, on s’est rendu compte que la gratuité est un leurre, une pure et simple démagogie. Il apparaît clairement que cette reforme démagogique vise uniquement en général la réduction de la charge financière de l’éducation, et en particulier la maîtrise de la masse salariale des enseignant et au mépris de l’efficacité interne et externe du système éducatif. Au regard de la déliquescence de l’éducation nationale, les députés de l’UNIR/PS auront pour mission : D’abroger la présente reforme de l’éducation et de mettre en place une réforme plus réaliste qui sera en adéquation avec les réalités sociales et économiques du Burkina Faso ; D’accroître le budget de l’éducation afin de pallier au manque d’infrastructures, de matériels didactiques, de personnels enseignants et d’encadrement ; De rendre l’éducation une priorité de l’action gouvernementale, étant donné qu’elle est la base de tout développement durable ;
VII- DE LA SANTE POUR TOUS
Au Burkina Faso, dire de la santé qu’elle est pour les riches revient à dire que le poisson vit dans l’eau, tellement cette triste réalité crève les yeux. En effet, on note la prolifération des établissements privés de soin qui vendent leurs services à des coûts exorbitants et l’inaccessibilité aux soins primaires de la forte majorité confrontée à la morbidité, voire la mort. Afin d’y échapper la population vulnérable se tourne vers les médicaments de rue, au mieux elle fait recours à la pharmacopée. De toute évidence, cette dernière a des vertus indéniables. Toutefois, ce secteur subsidiaire à la médecine moderne est jusque-là faiblement organisé. Ce qui expose les malades à des pratiques de charlatans. Aussi, est-il urgent de jeter les bases « santé pour tous », si l’objectif est d’avoir un peuple sain de corps afin d’entreprendre à court terme le développement durable du Burkina Faso. A cet effet, les députés de l’UNIR/PS de la cinquième législature s’attèleront à créer un cadre légal pour L’accès gratuit aux soins primaire des populations vulnérable ; La lutte contre les médicaments de rue ; La lutte contre la création anarchique des cabinets de soin et des cliniques privés ; La création par l’Etat d’une unité de production de médicament de premiers soins ; La création par l’Etat d’une mutuelle de santé (sorte d’assurance santé) ; Le recrutement suffisant d’un personnel soignant.
VIII- DU MONDE PAYSAN
En cette ère du numérique, il n’est pas admissible que l’immense majorité des burkinabè ne mange pas à sa faim. L’autosuffisance alimentaire, seul gage de la liberté et de la souveraineté d’un peuple, fondement de tout développement durable dans un pays essentiellement agricole, demeure un serpent de mer dans notre pays. Non seulement le paysan est sous le joug de l’analphabétisme, il vit sous les doubles caprices de la nature et du marché international. Cette vulnérabilité du monde paysan n’est pas une fatalité. Aussi, l’UNIR/PS, fondant le décollage économique du Burkina Faso sur le développement de l’agriculture, veut mettre fin à cette vulnérabilité afin que notre pays amorce enfin son véritable développement. Alors, instruit-elle ces députés de la cinquième législature à œuvrer selon les axes suivants : Rendre la terre à ceux qui la cultive par une réforme agraire appropriée et durable ; Renforcer les mesures de protection de l’environnement ; Prendre des mesures interdisant l’utilisation des OGM le temps que la controverse sur ses derniers finisse et que leur non nocivité latente sur la santé soit vérifiée et acceptée par le monde scientifique afin d’arrêter l’aventurisme comprometteur de la santé publique des populations ; Prendre des mesures d’accompagnement et de renforcement des capacités des paysans.
IX- DE L’HABITAT DECENT POUR TOUS
L’habitat décent au Burkina est un véritable serpent de mer. Posséder un habitat décent pour la classe dite moyen est un véritable un parcours de combattant de tout une vie, à fortiori la tranche vulnérable malheureusement majoritaire. L’accès à une parcelle et aux matériaux de construction sont hors de portée des Burkinabè. L’immobilier constitue un secteur aujourd’hui « porteur » pour les spéculateurs. Ce qui a pour conséquence la ruée de quelques privilégiés. Ce sont entre autres les politiciens véreux, les commerçants, les délinquants en col blanc, les banques et que sais-je encore, tellement longue est la liste de ces marchants de sommeil. Le comble est que l’Etat s’en est jeté sans vergogne à travers la construction de logements dits sociaux qui sont loin d’être accessibles à la majorité de la population. L’UNIR/PS, parti patriotique de masse pour la masse, s’engage à stopper cette spéculation et à rendre l’habitat décent accessible à tous à un terme court. En conséquence, ses députés de la cinquième législature devront se plancher sur des propositions de lois portant sur :
Le lotissement de masse à grande échelle ; La lutte contre la spéculation foncière ; Une réforme agraire et foncière plus adaptée aux besoins fonciers du peuple ; L’accès facile des matériaux de construction à la population vulnérable ; La construction de logements sociaux accessibles à la frange fragile de la population.
X- DE LA SECURITE POUR TOUS
Au Burkina Faso de Blaise Compaoré et de son CDP, le banditisme, les braquages, les vols à main armée et autres embuscades de route par des bandits de grand chemin sont lésion. Nul n’est à l’abri de cette insécurité hélas croissante. Comme à ses habitudes, le pouvoir en place panse les plaies par des solutions superficielles, inefficaces et même démagogiques au lieu d’amputer la gangrène qui pourrie le pays. La création de Brigade Anti Criminelle (BAC) n’est qu’une parade qui fait bonne conscience à l’Etat, dans la mesure où elle est là et le banditisme croît. Les brigades mobiles de gendarmerie jouent également le même rôle de camouflage de l’incapacité de l’Etat à contenir le banditisme car les coupeurs de route continuent de sévir au nez et à la barbe de celles-ci. Quant à la prétendue police de proximité, on ne retient d’elle que tapages médiatiques, sur le terrain on ne voit l’ombre d’aucun élément de cette police. En tout cas, le vol de bétail dans les campagnes a de beaux jours devant lui. Toutefois des solutions vigoureuses à la hauteur de ce fléau pour enrayer existent. En effet, les dites solutions sont d’abord s’attaquer aux causes dudit fléau, ensuite mettre en place une stratégie efficace de lutte contre le banditisme, enfin doter suffisamment les différentes brigades de lutte contre le banditisme de personnels qualifiés en la matière, de moyens logistiques et d’équipements modernes et adaptés. Eu égard à la détermination de l’UNIR/PS de réduire l’insécurité au Burkina Faso à son plus bas niveau et dans un court terme, les parlementaires du parti seront charger de créer une armada juridique se rapportant : A la lutte contre le chômage ; A la lutte contre l’impunité ; A l’intégration des soldats radiés pour cause de mutinerie ; A lutte contre la prolifération des armes légères et des armes de guerre ; A la récupération des armes de guerre errant dans la nature après la mutinerie. A la rigueur du permis d’armes à feu ; A une réglementation du port d’armes blanches.
XI- DES TRANSPORTS SECURISANTS
Le désenclavement du territoire est une nécessité pour un développement durable pour notre pays. Bien qu’un effort ait été fait à ce niveau, le pouvoir en place a démissionné face au problème de transport suffisant et sécurisant et des routes bien confectionnées et sécurisantes. Toutes choses qui compromettent l’effort de désenclavement. Il n’est à démontrer à personne que le parc automobile est des plus vétustes et insuffisants de la sous-région, que les routes construite sont mal faites. Il faut ajouter à ces cause d’insécurité du transport la vétusté des véhicules, le comportement non citoyens des usagers (non respect du code routier et surcharge, le tout encouragé par le silence coupable de la police. A l’assemblée, l’UNIR/PS entend mettre fin à ses problèmes de développement et de citoyenneté par des lois portant sur : L’amélioration qualitative et quantitative du parc automobile du Burkina Faso ; Lutte contre les surcharges des véhicules ; L’extraction de points sur les permis de conduire jusqu’à son retrait ; L’obligation de permis de conduire pour les motocyclistes ; Le contrôle total du transport en commun dans les centres urbains ; Le développement du sens élevé de la citoyenneté chez les tous les usagers de la route.
XII- DES GROUPES SPECIFIQUES
Les futurs députés auront pour mission de créer un cadre juridique pour le plein épanouissement du genre (femmes, jeunes et les personnes en situation de handicap). Par voie de conséquence, A l’endroit des femmes Par des lois, ils s’attelleront à promouvoir et à renforcer véritablement Les droits des femmes (à l’emploi, l’éducation, la santé, à la propriété foncière etc.) La parité aux postes de prises de décision (nominatifs et électifs) ; La lutte contre la pauvreté féminine. A l’endroit des jeunes Par des lois, ils s’attelleront à promouvoir et à renforcer véritablement L’éducation et la formation des jeunes : les problèmes universitaires ; L’emploi ; La lutte contre la toxicomanie, les MST et le sida. A l’endroit des personnes en situation de handicap. Par des lois, ils s’attelleront à promouvoir et à renforcer véritablement La généralisation de l’école inclusive ; L’emploi équitable ; A la mise en place infrastructures publiques qui prennent en compte l’handicap.
CONCLUSION
En conclusion, il est à noter que pour libérer le peuple du Burkina Faso du joug de ses exploitateurs et le conduire vers le bonheur beaucoup reste à faire. L’UNIR/PS, héritière des idéaux de la Révolution du 4 août 1983, croit dur comme fer que la pauvreté et la misère ne sont pas une fatalité pour notre peuple. Elle entend oser inventer un avenir radieux là où le découragement semble avoir raison des hommes et des femmes. Le Président Thomas Sankara en visionnaire , en disant déjà en 1983 « là où s’abat le désespoir, s’élève la voix des persévérants », ne suggérait-il pas à nous la génération devant prendre la relève de nos aînés de la Révolution du 4 août 1983 que malgré les vicissitudes de la politique néolibérale dans laquelle s’est engagée les nations du monde, malgré la cupidité et la félonie des dirigeants de notre chère patrie, malgré l’adversité de la nature, nous devons être ces hommes et femmes qui ont foi en un avenir radieux du peuple du Burkina Faso. En conséquence, à l’hémicycle, de 2013 à 2018 ; ils auront la noble et historique tâche historique de recréer la Révolution afin de donner au peuple burkinabè l’espoir et le conduire vers l’horizon plus illuminé pour qu’il puisse « oser inventer l’avenir ». AVEC LE PEUPLE, VICTOIRE !
ANNEXE Les messages clés selon les groupes cibles A la population en général Au plan politique La sacralisation de l’article 37 de la constitution ; La loi portant l’amnistie des anciens chefs d’Etat. ; La constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle ; La création du sénat qui se place au dessus de l’assemblée nationale. La loi portant sur la retraite des députés Au plan économique L’audit des grandes entreprises d’Etat telles que la SONABY et la SONABEL et celui des ministères ayant abrité des programmes de développement PPTE (le MENA, le MESS, les Ministères de la santé et de l’agriculture été de l’hydraulique etc.) ; La relecture des textes de passation des marchés de l’Etat ; La révision des codes d’investissement au Burkina Faso, particulièrement le code minier ; La limitation de la libéralisation avec un contrôle effectif de l’Etat des secteurs économiques stratégiques tels que l’énergie, la télécommunication et l’eau ; La lutte contre la délinquance en col blanc ; La lutte contre le blanchiment d’argent. Au plan de la reforme administrative La dépolitisation de l’administration de l’administration burkinabè et la valorisation du mérite ; La relecture de l’article 13 portant reforme de la fonction publique afin d’accroître son efficacité.
Au plan la lutte contre la corruption Le renforcement du dispositif législatif et réglementaire existant ; 2. le renforcement du dispositif institutionnel 3.le renforcement l’indépendance et la capacité de la justice par son affranchissement total vis-à-vis du pouvoir exécutif. 4. la préservation et renforcement l’État de droit. Au plan de la reforme judiciaire Exclusion des anciens chefs de l’Etat comme membre de droit du conseil constitutionnel ; Limitation précise de la durée du mandat du président du conseil constitutionnel ; Ouverture de la saisine du Conseil constitutionnel à tous les citoyens
Au niveau de l’éducation pour tous Une reforme de l’éducation plus réaliste et en adéquation avec les réalités sociales et économiques du Burkina Faso ; Accroissement d’infrastructures, de matériels didactiques, de personnels enseignants et d’encadrement ; La lutte contre la privatisation sauvage de l’éducation ; L’éducation une priorité de l’action gouvernementale pour développement durable ; Au niveau de la santé pour tous L’accès gratuit aux soins primaires des populations vulnérables ; La lutte contre les médicaments de rue ; La lutte contre la création anarchique des cabinets de soin et des cliniques privés ; La création par l’Etat d’une unité de production de médicament de premiers soins ; La création par l’Etat d’une mutuelle de santé (sorte d’assurance santé) ; Le recrutement suffisant d’un personnel soignant. A l’endroit du monde paysan une réforme agraire appropriée et durable ; la protection de l’environnement ; interdisant l’utilisation des OGM ; accompagnement et de renforcement des capacités des paysans. Au niveau au de l’habitat décent pour tous le lotissement de masse à grande échelle ; la lutte contre la spéculation foncière une réforme agraire et foncière plus adaptée aux besoins fonciers du peuple ; l’accès facile des matériaux de construction à la population vulnérable ; la construction de logements sociaux accessibles à la frange fragile de la population.
Au niveau de la sécurité pour tous la lutte contre le chômage ; la lutte contre l’impunité ; l’intégration des soldats radiés pour cause de mutinerie ; lutte contre la prolifération des armes légères et des armes de guerre ; la récupération des armes de guerre errant dans la nature après la mutinerie. la rigueur du permis d’armes à feu ; une réglementation du port d’armes blanches.
Au plan du transport sécurisant L’extraction de points sur les permis de conduire jusqu’à son retrait ; L’obligation de permis de conduire pour les motocyclistes ; Le contrôle total du transport en commun dans les centres urbains ; le développement du sens élevé de la citoyenneté chez les tous les usagers de la route.
Première sortie du Président Bénéwendé Sankara à Yao: déclencher le processus du véritable changement au soir du 02 décembre
Pour l’ouverture de la campagne électorale la délégation de campagne conduite par le président de l’Union pour la Renaissance /Parti Sankariste (UNIR/PS) Me Bénéwendé Stanislas SANKARA a mis le cap sur la commune de Yaho dans les Balé le vendredi 17 novembre 2012 .
C’est triomphalement que le Président Bénéwendé Sankara et la délégation de campagne ont été accueillis par une population sortie nombreuse pour l’occasion. Femmes, vieux, adultes et enfants constituaient une foule en ébullition et visiblement motivés que leur localité soit la première à accueillir la série de meeting prévue pour deux semaines de campagne. Il faut signaler que La commune de Yao a pour maire le camarade TUINA Zakaté Alphonse dont le mandat est largement
M.S.B
L'appel du Coordonnateur des jeunes de l'UNIR/PS
Camarades jeunes du Burkina Faso ;
En cette période de campagne électorale où les partis politique en compétition se rivalisent d’ingéniosité pour séduire l’électorat, la jeunesse de l’Union pour la Renaissance Partis Sankariste (UNIR/PS) vous adresse ses salutations militantes.
Est –il encore nécessaire d’égrainer les misères de la jeunesse burkinabé tant chacun vit dans sa peau les affres qui lui sont infligées par 25 ans de répression et de duperie politique. En principe cela devrait suffi pour que chaque jeune soit solidaire de la lutte sans merci que l’UNIR/PS a enclenché contre leur auteurs et leurs alliés de toute race depuis plus d’une décennie. Cependant, la stratégie trompe-l’œil de ceux qui ont exploité de façon grotesque les maigres ressources de notre pays avec la complicité inacceptables des impérialistes et des pros impérialistes locaux et qui rêvent de poursuivre leur basse besogne nous imposent un devoir de vigilance. C’est pourquoi la jeunesse de d’UNIR/PS principal parti de l’opposition anti- impérialiste attire votre attention sur ce qui suit :
- En dépit des milliards de francs puisé dans les caisses du contribuable burkinabé pour dit-on promouvoir l’emploi des jeunes, la triste réalité est là. Le chômage gagne du terrain et cela permet aux capitalistes proches du régime d’exploiter les jeunes à travers des stages interminables, non rémunéré ou des emplois précaires caractérisés par des salaires de misères, des humiliations diverses et une pression psychologique intolérable. Cette masse d’argent ne semble profiter qu’aux groupuscules de fantoches qui gravitent autour du régime ainsi qu’à la publicité bien médiatisée de certains dignitaires qui se font passer maître dans le solutionnement des problèmes des jeunes. Pour les jeunes diplômés qui réussissent la prouesse d’intégrer la fonction publique, ils voient le succès de carrière conditionné par leur rapprochement au parti au pouvoir ou à la mouvance quand même ils n’ont aucune conviction pour ces partis.
- Camarades jeunes, comment comprendre qu’un chef d’Etat qui veut faire du capital humain une préoccupation soit complice de part les actions de son gouvernement d’une déconfiture totale de notre système éducatif et plus particulièrement les universités publiques qui souffre le martyr depuis plus d’une décennie. Cela permet encore aux nantis d’investir dans le privé et de mettre la main sur les maigres ressources des parents qui se sacrifient pour envoyer leurs enfants dans les écoles supérieures. Le pire est l’absence de suivie réelle sur la qualité et la fiabilité de l’enseignement dispensé dans ces grandes écoles qui poussent comme des champignons alors que c’est l’avenir de milliers d’enfant de ce pays qui sont en jeux. Ce système d’enseignement privé n’est pas à l’abri d’une crise.
- Que dire du problème de logement des jeunes dans les grands centres urbains notamment à Ouagadougou ? Comme vous pouvez le constatez, l’absence d’une politique sérieuse de logement ainsi qu’une réglementation rigoureuse permet à certains bailleurs véreux de jouer à la surenchère et augmente de façon anarchique les prix des loyers et refusent souvent d’assumer l’obligation d’entretien des maisons louées. Cette situation est un véritable casse tête pour beaucoup qui, de déménager de quartier en quartier s’exposant ainsi à l’escroquerie de certains « démarcheurs ».
Mais face à ces multiples difficultés, que propose l’UNIR/PS en faveur des jeunes si elle gagnait beaucoup de députés au parlement et prenait le contrôle des mairies ?
En rappel, le rôle d’un parti d’opposition responsable est d’avoir le courage de dénoncer avec fermeté les dérives de ceux qui dirigent mais aussi de faire des propositions plus salvatrices pour les populations.
D’abord l’UNIR/PS en tant que parti anti-impérialiste prône une politique d’indépendance réelle du pays qui permettra aux futurs dirigeants du pays de gérer librement toutes nos ressources afin qu’elles profitent à l’ensemble des fils et filles de ce pays. C’est pourquoi notre parti ne compte ni sur la France ni sur les Etats Unis pour conquérir le pouvoir d’Etat mais plutôt sur l’engagement de chacun d’entre vous à ses cotés grâce à son bulletin de vote. Ainsi, l’UNIR/PS au pouvoir n’aura de compte à rendre à personne sinon qu’au seul peuple burkinabé par qui et pour qui elle a pris le pouvoir. Cependant l’UNIR/PS sera toujours favorable à la collaboration avec tous les peuples du monde sur la base de l’égalité et de la réciprocité parfaite des intérêts.
L’UNIR/PS s’oppose avec fermeté à la théorie du régime actuel selon laquelle tout est prioritaire et qu’il aurait un problème d’arbitrage ! Cela signifie qu’il n’ya aucune priorité pour ce régime autre que leur survie au pouvoir.
Pour l’UNIR/PS, le principale défit à relever et qui est une priorité absolue est bien l’éducation. Cela se justifie aisément par le fait qu’une éducation appropriée et bien réussie règle à 90% les autres difficultés à savoir l’emploi, l’environnement, le civisme, la santé, sécurité etc.
Pour se faire l’UNIR/PS entend proposer une loi d’orientation qui aura pour but de purifier notre système éducatif de son contenu néocolonial. L’éducation devra tenir compte des réalités socioéconomiques de notre pays tout en veillant à la promotion de la moralité et du civisme.
L’UNIR/PS veillera à l’augmentation du budget alloué à l’éducation à au moins 30% et cela devra permettre de restaurer la bourse au secondaire aussi bien pour les filles que pour les garçons pour éviter l’abandon de l’école pour défaut de moyens pour les enfants de pauvre qui font pourtant la preuve de leur amour pour les études. Au supérieur ce budget devrait régler le problème des infrastructures, augmenter le nombre de bourses d’étude et mettre fin aux tensions sociales récurrentes etc.
Pour l’emploi, le code du travail doit être réélu pour mieux protéger les travailleurs et particulièrement des jeunes.
Aussi, les sommes colossales destinées à l’emploi doivent être accessibles à tous les jeunes porteurs de projet fiable sans distinction à charge pour l’Etat d’exercer un suivi rigoureux pour éviter les abus de personnes mal intentionnées.
Sur le logement, l’UNIR/PS proposera une loi de régulation des prix des loyers et de protection des locataires. Les maires issues de l’UNIR/PS veillerons à des lotissements transparents qui éviteront que certains individus cumulent des parcelles au détriment d’autres citoyens.
Le parti veillera aussi à la baisse des moyens de construction par une fiscalité favorable.
Ces propositions en faveur des jeunes ne sauraient être exhaustives mais les jeunes de l’UNIR/PS sont à la disposition de tous pour tout renseignement complémentaire.
En tout état de cause, nous vous invitons à porter votre choix sur l’UNIR/PS pour un Burkina plus intègre et plus prospère.
La patrie ou la mort nous vaincrons !
Avec le peuple victoire !
Le coordonateur de la campagne pour les jeunes.
Bernard TAGO
Le programme des meetings de l'UNIR/PS
UNION POUR LA RENAISSANCE/
PARTI SANKARISTE (UNIR/PS)
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AVEC LE PEUPLE, VICTOIRE !
PROGRAMME Des meetingS de l’Union pour la Renaissance/
Parti Sankariste (UNIR/PS) avec présence de la presse
DATE |
HEURES |
LIEU |
CONTACT DES RESPONSABLES DANS LA PROVINCE |
ACTIIVTES |
17/11/2012 |
12 heures |
Yaho |
TUINA Zounkaté Alphonse : 70 17 88 83 |
Meeting |
18/11/2012 |
16 heures |
Banfora |
SOULAMA Fousséni : 70 05 21 38 SOULAMA Fabarga : 72 51 45 41 |
Meeting |
19/11/2012 |
10 heures |
Loropéni |
FARAMA Ambroise : 78 02 40 97 |
Meeting |
14 heures |
Légmoin |
SOME Gnour Mesmin : 76 85 04 64 |
Meeting |
|
17 heures |
Diébougou |
ZIWAGA Lallé Martin : 70 22 02 48 |
Meeting |
|
20/11/2012 |
14 heures |
Ouaga |
SAWADOGO Yamba Malick : 70 25 07 73 N’DO Anatole Xavier : 70 45 88 83 SANKARA Alexandre : 70 17 88 81 |
Meeting |
21/11/2012 |
10 heures |
Djibo |
TAMBOURA Idrissa 76 01 41 37 |
Meeting |
14 heures |
Kongoussi |
OUEDRAOGO Yoro Moumouni : 70 04 09 90 SAWADOGO Lassina : 70 49 74 78 |
Meeting |
|
16 heures |
Kaya |
OUEDRAOGO Samdpawendé :70 28 22 26 OUEDRAOGO Sayouba : 70 11 31 66 |
Meeting |
|
22/11/2012 |
10 heures |
Boulsa |
BONKOUNGOU Mathieu : 78 32 52 84 BONKOUNGOU Pauline : 71 07 22 47 |
Meeting |
14 heures |
Bogandé(Liptougou) |
TINDANO Tifoudiba : 79 12 90 63 |
Meeting |
|
18 heures |
Fada |
LOMPO Badandi : 78 27 27 40 THIOMBIANO Boureima : 78 61 02 92 |
Meeting |
|
23/11/2012 |
10 heures |
Fada |
LOMPO Badandi : 78 27 27 40 THIOMBIANO Boureima : 78 61 02 92 |
Meeting |
14 heures |
Koupéla |
BERE W. Jérôme Gaétan : 70 04 21 48 |
Meeting |
|
16 heures |
Zorgho |
SAM Souleymane : 78 82 76 71 OUEDRAOGO Saïdou : 70 39 28 48 |
Meeting |
|
24/11/2012 |
09 heures |
Boussé |
ZANGO Lucien : 76 40 69 41 BOUDO Athanase : 70 25 65 28 |
Meeting |
25/11/2012 |
15 heures |
Ouaga |
SAWADOGO Yamba Malick : 70 25 07 73 N’DO Anatole Xavier : 70 45 88 83 SANKARA Alexandre : 70 17 88 81 |
Meeting |
26/11/2012 |
10 heures |
Yako |
SANFO Alidou : 70 71 73 58 |
Meeting |
14 heures |
Gourcy |
SAVADOGO Francine : 70 22 68 56 |
Meeting |
|
16 heures |
Ouahigouya |
OUEDRAOGO Irisso : 70 15 33 04 |
Meeting |
|
27/11/2012 |
10 heures |
Sapouy |
NIGNAN Issaka : 70 25 49 60 |
Meeting |
14 heures |
Léo |
NIGNAN T. Emmanuel : 70 41 08 22 NACRO Kaba Nestor : 70 26 34 08 |
Meeting |
|
16 heures |
Pô |
BINAGABOU A. Jean de Dieu : 70 65 36 43 |
Meeting |
|
28/11/2012 |
15 heures |
Ouaga |
SAWADOGO Yamba Malick : 70 25 07 73 N’DO Anatole Xavier : 70 45 88 83 SANKARA Alexandre : 70 17 88 81 |
Meeting |
29/11/2012 |
10 heures |
Ouaga |
SAWADOGO Yamba Malick : 70 25 07 73 N’DO Anatole Xavier : 70 45 88 83 SANKARA Alexandre : 70 17 88 81 |
Meeting |
14 heures |
Boussé |
ZANGO Lucien : 76 40 69 41 BOUDO Athanase : 70 25 65 28 |
Meeting |
|
16 heures |
Koudougou |
KABORE Sylvain : 76 65 89 62 KABORE Abdoul Salame : 70 03 63 00 |
Meeting |
|
30/11/2012 |
15 heures |
Bobo |
COULIBALY Samadou : 70 01 01 98 BASSIERE B. Nestor : 70 16 27 18 |
Meeting |
N.B : Les changements qui interviendront ultérieurement dans le programme vous seront communiqués
en temps opportun pour toute fin utile.
Pour toute information, vous pourrez également vous référer à la permanence du Parti :
Tél : 50 36 96 10 / 70 45 90 20 / 70 11 28 50 / 78 97 67 49
E-mail : unirps@yahoo.fr
Le Président
Me Bénéwendé S. SANKARA