Bénéwendé Sankara

A bon entendeur, salut !

L'adage dit que "celui qui règne par les armes périra par les armes".

Le départ de Bozizé alors qu'il a refusé catégoriquement la main tendue des rebelles, rappelle malheureusement celle de la Côte d'Ivoire où des rebelles partis du Nord du pays ont évincé le pouvoir en place. Malgré des élections qui ont permis à Alassane Dramane OUATTARA de recouvrer une certaine légalité, la Côte d'Ivoire est toujours en proie à une grave insécurité pour les populations qui aspirent pourtant à la paix, à la tranquilité et au progrès. C'est également dans une certaine mesure le cas du Mali avec le capitaine SANOGO qui a voulu imiter un autre capitaine voisin à savoir Dadis CAMARA de la Guinée. La conséquence de tout cela me paraît comme du gâchis car tous ces pays ont basculé dans le spectre d'une crise socio politique, voire d'une guerre civile.

C'est pourquoi notre pays le Burkina Faso qui vient de sortir d'une élection couplée à l'arrière goût amer et qui va en outre connaître en 2015 une élection majeure et fondamentale, devrait savoir que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En effet, l'alternance est l'épine dorsale de la démocratie et personne ne doit ruser avec la démocratie en usant avec les subterfuges du pouvoir parce qu'eslle veut s'y éterniser.

Tous ceux qui y ont essayé ont échoué lamentablement comme au Niger avec Tandja. Au Burkina Faso aussi l'histoire nous guette avec l'article 37 de la constitution et Blaise COMPAORE devrait savoir tirer leçon de ce qui arrive à ses compères comme BOZIZE.

A bon entendeur, salut !